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Jeune public

Le chant de la baleine

Au Centre culturel de Libramont

C’est l’histoire d’Ethel, sept ans. Forte de son imaginaire d’enfant, elle explore les facettes d’un deuil lourd à porter, celui de sa maman. Le cimetière est devenu un refuge et son terrain de jeu. Elle y rencontre Victor, dix ans. Difficile de trouver plus différent que ces deux-là : Ethel est sauvage et impolie ; Victor a tout l’air d’un garçon timide et raisonnable. Passées les premières querelles, une amitié se noue entre eux. Les voilà partis pour un voyage fantastique où sirènes espiègles et baleines chantantes aideront à guérir les blessures.

Voix off, musiques, bruitages réalisés en direct : c’est de la bande son que surgit l’univers de cette histoire à voir à partir de 8 ans.

Au rayon des écritures remarquables, il faut souligner aussi la plume de Catherine Daele qui signe Le chant de la baleine (dès 8 ans), subtile incursion dans le deuil. Là encore, ce pourrait être désespérément noir – tout se passe dans un cimetière – mais l’écriture, la mise en scène et le jeu font rebondir la pièce sur de ludiques et imprévisibles tremplins. Dans un univers sonore très travaillé (bruitages à vue, enregistrements d’ambiance, musique cousue main), le conte réussit à nous faire sourire sur fond d’amitié entre une petite fille qui a perdu sa maman et un petit garçon qui va l’aider à soigner ses blessures. Enlevée, la pièce nous emmène sur des chemins oniriques où baleines et sirènes célèbrent l’imaginaire et la résilience des enfants.
(Catherine Makereel,
Le Soir)

Spectacle annulé

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